Bonjour, Je vais répondre à vos questions une à une. 1) Le nombre de tiges en rapport à leur résistance au cisaillement et leur écartement variable est-il suffisant ? Tout d’abord, nous avons la charge sur la muralière qui est de 3 000 daN. Nous allons émettre une hypothèse concernant la surcharge climatique puisque vous n’avez pas précisé votre région et l’altitude de votre construction. Nous allons donc prendre une charge de neige de 85 kg. à une altitude de 540 m. LA surcharge climatique sera donc de 85*13.125 = 116 daN. La charge totale supportée par la muralière sera donc de 4116 daN. La vérification de la résistance du bois au droit des assemblages se fait comme suit : pour un diamètre 16 mm, la distance a4 est de 64 mm nous donnant une distance he= 200-64 =135 mm mais nous allons prendre 130 mm. En vérifiant dans la table C1, on a un effort maximal de 769 daN. En vérifiant les coefficients s’adaptant à la situation, on a le résultat suivant : 769 daN x 0,80 x 1 x 1,375 = 845,9 daN avec une neige exceptionnelle. Quant à la charge maximale à supporter par un tige, elle est de 4116/11= 374,18 daN. qui est inférieure à la charge de 845,9 qui est la charge supportable par la section de bois. Pour ce qui est de l’entraxe, vous devez avoir un entraxe moyen de 80 cm. Les vôtres varient entre 40 et 70 cm, ce qui est bon. Le nombre de tiges est donc vérifié. 2) La section de la muralière est-elle suffisante ? Est-il préférable de prendre un bois traité ? Oui la section de la muralière est suffisante. Pour la question du bois traité, vous pouvez le voir dans cet article https://constructionbois.bilp.fr/gu... que le bois utilisé pour une muralière doit être traité et de classe 4. 3) Vous dites : « il est aussi d’usage de mettre un organe de protection entre le bois et la tige afin d’éviter toute friction du bois par la tige et d’éventuelles attaques si la tige change de propriété. » - Quelle genre de protection ? Vous avez la réponse de cette question, toujours dans l’article (...)