Le feu
Comment parler du bois sans penser au feu ? C’est l’ennemi qui nous vient en premier à l’esprit. Pourtant, les feux de terrasse en bois sont rares.
Que faudrait-il pour provoquer un incendie ? Une cigarette mal éteinte ? Au pire on risque une tâche de brûlure. Un barbecue qui tomberait à la renverse ? Il faudrait vraiment que l’on regarde cet incident sans rien faire pour qu’un incendie se déclare. La foudre ? Oui peut-être ? Mais la foudre frappe les extrémités et pas les surfaces.
Même si vous le voulez vraiment, mettre le feu à une terrasse en bois est loin d’être une évidence. Autant une surface verticale peut rapidement s’embraser, autant une surface horizontale en aura toutes les peines du monde.
Si vous en doutez, faites cette expérience : prenez une planche d’au moins 22mm (comme une planche de terrasse) et disposez-la horizontalement sur le sol à l’extérieur. Faîtes cette expérience par vent nul pour la sécurité. Allumez sur la planche un petit feu fait d’allumettes et de petits branchages. Attendez. Le feu consume les branchages mais il finit par s’éteindre. La planche a noirci mais ne s’est pas embrasée.
Les variations climatiques
Si tous les ennemis que nous avons décrits précédemment sont relativement rares, les variations climatiques sont incontournables et votre terrasse les subira inévitablement. Heureusement, les conséquences sont d’ordre esthétique uniquement.
D’une saison à l’autre dans les climats tempérés, les conditions climatiques sont très variables : périodes d’humidité alternent avec sécheresse, canicule ou gel. Le bois étant mécaniquement sensible à l’humidité, il va subir de nombreux gonflements et retraits. A force, les fibres du bois vont subir des petites dégradations en surface. Le bois se fendille légèrement. Il gerce. Parfois sur certains bois très instables, les déformations sont plus importantes. Des fissures plus importantes peuvent apparaître. L’emploi de produit de traitement peut en limiter les effets.
Le soleil
Tous les bois, qu’ils soient résineux, feuillus ou exotiques, finissent pas prendre une teinte grise si ils sont exposés au soleil. En fonction des essences, cela peut être un magnifique gris argenté jusqu’à un noir un peu baveux. Notons que dans ce dernier cas, l’humidité est un facteur aggravant.
Souvent, la plupart d’entre-nous identifie le grisaillement à un pourrissement du bois ou à un délavement dû à la pluie. En réalité, il n’en est rien. Le grisaillement est simplement une décoloration de surface qui n’affecte en rien les caractéristiques mécaniques du bois. Bien sûr, l’eau peut accélérer le processus mais les principaux responsables sont les rayons ultraviolets (UV) du soleil.
Le grisaillement est un processus inexorable qui peut être ralenti par l’emploi de produits de protection. Cependant, ces produits sont onéreux et il faut les renouveler fréquemment. Au final, traiter ou pas est un choix personnel qu’il faut faire en connaissance de cause.
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