Bonjour, Nous sommes en cours de restauration d’une ancienne maison des années 1930 dont les murs périphériques sont en pierres granitiques et mortier terre/chaux/sable, mesurant une 50ène de cm d’épaisseur. Coté pluies battantes, les embouts des solives en chêne soutenant le plancher du 1er étage ont été détériorées par l’humidité. Le plancher de l’étage mesure 3.5m x 7.5m Il y a 13 solives en chêne dont la section varie entre 90/100 x 200 mm, leur portée étant de 3.5 m, l’entre-axe des solives variant entre 49 et 70 cm. Nous envisageons de retirer du mur les bouts de solives en interposant une muralière composée de 3 bastaings en douglas de section 80*200 assemblées par enture à mi-bois. Sur cette muralière viendra reposer les solives reprises par des sabots de charpente (moitiés de sabot de sorte à pouvoir s’adapter aux différences de section) En terme de poids supporté à l’étage, voici l’estimation réalisée : 26.25 m² de plancher massif en chêne, ep.2.8, soit 0.735 m3 x 800kg/m3 soit environ 600kg 13 solives en chêne : 0.1 x 0.2 x 3,50 x 13 x 800kg/m3 soit environ 750 kg muralière : 0.1 x 0.2 x 7.50 x 600kg/m3 soit environ 90 kg une cloison d’environ 600 kg charge d’exploitation : 26 x 150kg/m² soit environ 4000 kg soit un total d’environ 6 tonnes, donc 3 tonnes sur la muralière Nous pensons fixer la muralière par 12 tiges filetées en acier zingué (ne connaissant pas encore la classe, nous dirons 4-6) , de 16mm de diamètre , scellées chimiquement sur 30 cm de profondeur dans le mur en pierres. L’écartement entre les tiges variera en fonction de l’entre-axe des solives (entre 45 et 70cm) - (en PJ le croquis du projet) Quelques questions nous viennent : le nombre de tiges en rapport à leur résistance au cisaillement et leur écartement variable est-il suffisant ? La section de la muralière est-elle suffisante ? Est-il préférable de prendre un bois traité ? Vous dites : « il est aussi d’usage de mettre un organe de protection entre le bois et la tige afin d’éviter toute friction du bois par la tige et (...)